Pression atmosphérique

Les cartes détaillant la pression atmosphérique régnant sur une région à un moment déterminé décrivent la situation atmosphérique au niveau du sol ou plutôt à un géopotentiel de zéro mètres d’altitude. Il s'agit en fait de la situation qui serait observée si tous les points d’analyse de cette région étaient ramenés au niveau de la mer.

Cela permet de pouvoir comparer des choses comparables puisque la pression varie fortement en fonction de l’altitude de l'observation.
Ainsi, si à Ostende, nous mesurons la pression et qu’elle est de 1013 hPa (hectoPascal), la même pression mesurée au point culminant de la Belgique, le Signal de Botrange, ne serait plus que de 926 hPa.

C’est la raison pour laquelle on parle toujours de « pression réduite au niveau de la mer ».

 

Il faut d'ailleurs veiller à régler son baromètre en fonction de l’altitude du lieu où l'observation est réalisée et ceci en tenant compte que la pression descend d’un hPa à chaque fois que l’on monte de 8 mètres.

Isobares

Sur l'illustration ci-dessus, nous pouvons remarquer des lignes courbes fermées autour d’un centre d'action et identifiée par un nombre de référence. Ce sont des lignes reliant les points de même pression (ramenée au niveau de la mer) et appelées isobares.
Le nombre de référence est la pression atmosphérique exprimée en hectoPascals.

Baromètre et station météo

C’est à partir de mesures simples de la pression atmosphérique que sont établies les prévisions fiables à 80% affichées par les baromètres qu’ils soient classiques (à mercure ou anéroïdes) ou électroniques.

 

Les stations météo ne se basent quant à elles que sur les variations de pression à la fois des dernières 24 heures et des dernières 6 heures pour afficher l’icône correspondant au temps prévu.

Ainsi par exemple, une diminution constante de la pression atmosphérique annoncera de la pluie tandis qu'une diminution plus importante en peu de temps annoncera l’arrivée d’une tempête, de vents violents ou d’un orage.